LE FEU

Thérèse Joly restitue un paysage et un environnement, y chemine pour le graver en mémoire, use de la démarche la plus simple, transcrit du noir au blanc toutes les nuances du gris, élabore la limpidité dans la lumière des quatre saisons.

A un moment où la photographie cède volontiers au gigantisme, elle choisit le plus petit format et y démontre non seulement sa maîtrise ; mais la densité dont peut se charger une image à longueur de contemplation. Rien de spectaculaire ni de pittoresque : le dépouillement alpin, mais aussi sa force originelle et la mutation qu’apporte le temps qu’il fait, le temps qui passe. Dans ce jeu de lignes et de signes, une manière classique de s’en tenir aux éléments donnés et de les inscrire dans la rigueur du rectangle, comme une empreinte, avec la concision de la nature, mais aussi son frémissement, son énergie.

 

Charles-Henri Favrod – 1996
Directeur du Musée de l’Elysée (Musée de la Photographie) à Lausanne, Suisse

ARTICLES DE PRESSE

LE FEU : 25 PHOTOGRAPHIES DE THÉRÈSE JOLY

« Un remarquable ouvrage des éditions Comp’Act avec un texte de Valère Novarina et une postface de Charles-Henri Favord, directeur du musée de l’Elysée de Lausanne »

Le Dauphiné
Par André Delpraz, juillet 1994

« LE FEU » PREND SA SOURCE DANS LES ALPES

« Des environs de Trècout, la photographe Thérèse Joly a tiré une topographie sensible. Que l’écrivain Valère Novarina, hôte des lieux, a souligné d’un mince filet de texte. »

Libération
Par Jean-Pierre Thibaudat, septembre 1994

MONTAGNE MAGIQUE

« Le language est d’origine. Il n’est pas quelque chose qu’on aurait gagné sur les bêtes à force d’évoluer, mais quelque chose qui va plus loin que toutes les choses parce qu’il rejoint leur apparition. » (Valère Novarina)

Tribune de Genève
Par Olivier Kahn, octobre 1994

LES LIEUX DE VALÈRE NOVARINA

« Des photos et des mots : les images de Thérèse Joly , prises en automne et en hiver, sont soulignées d’un court texte de Valère Novarina. »

Journal de Genève
Par André Clavel, octobre 1994